Littérature et société

Littérature et Société 2ndes 4/5 /6 avril 2018

Par admin lalande2, publié le mercredi 2 mai 2018 17:55 - Mis à jour le mercredi 2 mai 2018 17:55

Littérature et Société 2ndes 4/5 /6                                       avril 2018

Au cours du deuxième trimestre l’enseignement d’exploration littérature et société s’est orienté vers un nouveau thème ... Grâce aux subventions de la Région Auvergne Rhône Alpes et du lycée Lalande les lycéens ont pu lire le roman d’Anne Sibran « Enfance d’un chaman » ,  rencontrer l’auteure au lycée  et également découvrir un aspect de la culture qu’elle évoque lors d’une visite des expositions du musée des Confluences (Actions financées à 90 % par la Région et 10 % par le lycée Lalande)

 

 

 Une aventure, un livre, une rencontre : C’est l’histoire d’une rencontre entre un chaman et une romancière, Anne Sibran. Le chaman Lucero lui apprendra les secrets de la forêt amazonienne et elle, la beauté de l’écriture.

La première chose que j’ai dû apprendre c’est à ne plus penser à ma famille, sinon je n’aurais pu survivre. Même le bracelet de mon père je l’ai caché sous un caillou «  page 19  Ce sont les paroles attribuées à Lucero, un chaman initié à la forêt à l’âge de huit ans par son père….A travers les mots l’auteure nous transporte à l’autre bout du monde, tout en ajoutant de « la couleur » à notre façon de voir les choses.

Anne Sibran est une écrivaine contemporaine qui est partie en Equateur pour découvrir le pays et le chamanisme. Elle a appris  le quechua afin de pouvoir communiquer avec les peuples de l’Equateur. Au cours de son voyage elle a rencontré Lucero, un chaman qui est devenu son ami et le personnage principal de son livre, que nous avons lu, « Enfance d’un chaman ».  Ce roman parle des chamans, de leur initiation, de leurs relations avec la nature, les animaux, les esprits, de leurs croyances, de leur culture. Elle raconte comment Lucero lui a appris à comprendre la « langage de la forêt ».

Dès le début de notre rencontre Anne Sibran a tout de suite voulu nous faire plonger dans un autre univers : pour nous introduire dans son monde elle nous a mis en cercle, a fait brûler le « palo santo » le bois sacré. Elle commence alors son récit.  Elle nous a fait écouter des bruits de la forêt, sifflements, sons multiples : elle est loin d’être silencieuse  cette forêt équatoriale,  ce qui nous a étonnés.  C’est un moment traversé par une émotion particulière….

Nous l’écoutons parler d’anecdotes surprenantes qu’elle raconte  avec une voix hypnotisante.  Sa façon de raconter avec la voix est la même qu’avec  les mots. Ce qui nous a  marqué  c’est sa forte croyance dans le chamanisme. Elle nous parle de ses expériences, ce qu’elle a vécu semble sorti tout droit du fantastique. Elle y croit « dur comme fer ».

Mais une ombre plane sur cette forêt : de grands groupes  convoitent les terres des Shuar pour l’or et le pétrole. Pollution, déforestation. Ils n’hésitent pas à déloger les indigènes grâce à des actions clandestines  et hors –la –loi.

C’est pour cela qu’Anne Sibran, l’écrivaine engagée se bat, pour préserver ces peuples. Elle souhaite aussi arriver à créer des ponts entre la France et l’Equateur, ses deux pays.